France.24 article on Satellite Sentinel
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France.24 article on Satellite Sentinel
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Impressive update on George's commitment
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party animal - not!- George Clooney fan forever!
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Re: France.24 article on Satellite Sentinel
can someone please translate
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Re: France.24 article on Satellite Sentinel
Google translate under French story.
L’incroyable histoire du satellite de surveillance de George Clooney
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George Clooney a investi des millions de dollars dans le Satellite Sentinel Project surveiller Omar el-Béchir au Soudan.
Stephane Cardinale - Corbis/Corbis via Getty Images
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par Louise WESSBECHER
Il y a 3 jours
Deux journalistes françaises ont publié fin juin une biographie non-officielle de la star de Nespresso : "George Clooney, une ambition secrète" (Éditions du moment). Entre un chapitre sur son mariage avec Amal Alamuddin et un autre sur les indices de sa supposée homosexualité cachée, les auteures évoquent "une incroyable mission qui semble tout droit sortie d’un film d’espionnage" : celle de George Clooney "finançant un satellite pour surveiller les faits et gestes du président soudanais Omar el-Béchir". On a eu envie d’en savoir plus sur cette histoire surprenante.
Tout commence en décembre 2010. Déjà membre du Council on Foreign Relations, un think tank sur la politique étrangère américaine, et voix des Nations unies sur la situation au Darfour, George Clooney fonde l’ONG Satellite Sentinel Project (SSP) avec son ami John Prendergast, défenseur des droits de l’homme à la tête d’Enough Project. Leur objectif ? Réunir des images, des analyses et des plaidoyers pour mettre fin aux génocides et aux crimes contre l’humanité.
George Clooney n’a jamais caché son activité un peu spéciale. "La plupart de l’argent que je gagne grâce aux publicités Nespresso, je le dépense pour placer un satellite au-dessus de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud pour garder un œil sur Omar el-Béchir. Alors il a fait une déclaration pour dire que je l’espionne et savoir si moi j’aimerais avoir une caméra me suivant partout où je vais. Je lui ai dit : ‘Hé bien, bienvenue dans ma vie Monsieur le criminel de guerre.’ Je veux que les criminels de guerre aient la même notoriété que moi. Je crois que c’est mérité", fanfaronnait-il au Guardian en juillet 2013.
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Image satellite observant un accroissement de l'artillerie d'un camp proche de la ville de Dilling dans l’État du Kordofan-Sud au Soudan.
Satellite Sentinel Project / DigitalGlobe
George Clooney fier de son nouveau joujou comme on paraderait après avoir acheté notre nouvel iPhone ? Aujourd’hui, le directeur de communication du SSP tient à réexpliquer les choses. Greg Hittelman précise à Mashable FR : "Juste pour clarifier, le Satellite Sentinel Project n’a jamais possédé un satellite, mais via notre partenariat avec DigitalGlobe, nous avons payé pour utiliser des satellites existants et filmer des images sur une zone de notre choix."
Car non, le héros de "Ocean’s Eleven" ne s’est pas offert un satellite. Le SSP paye pour obtenir des images auprès de l’Américain DigitalGlobe, "une entreprise qui dispose de sa propre flotte de satellites et de ses analystes, et qui vend ses images aussi bien au public/militaires qu’aux privés", explique Alain Bensoussan, avocat spécialiste en droit des nouvelles technologies à Mashable FR.
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Carte et images satellite observant les braconniers d'éléphants dans le parc national de la Garamba en République démocratique du Congo.
Satellite Sentinel Project / Digital Globe
Et pour que les découvertes du Satellite Sentinel Project puissent être connues du plus grand nombre, les photos sont mises en ligne sur Flickr, et "tous les rapports et les analyses d’imagerie satellite ont été rendus publics et sont en libre consultation" sur le site de l’ONG. Certains de ces documents ont ainsi été utilisés comme preuves par la Cour pénale internationale dans l’inculpation d’Omar el-Béchir pour crime contre l’humanité et crimes de guerre. Âgé de 72 ans, il est pourtant toujours à la tête du Soudan depuis son coup d'État en 1989.
Mais George Clooney a-t-il le droit d’espionner comme cela n’importe quel pays ou n’importe quel dirigeant ? "C’est de l’espionnage si c’est un pays. C’est de l’espionnage si ce sont les Nations unies peut-être. Mais qu’en est-il si je suis un simple paparazzi avec un objectif de 650 km ? Pourquoi ce serait de l’espionnage ? Je suis juste un touriste qui prend des photos et les met sur le Web. Je ne vois pas où est le mal", déclare l’acteur au International Business Times en 2012.
Cependant, certaines législations nationales peuvent venir encadrer la surveillance satellitaire. "Les États-Unis et la France ont mis en place des systèmes administratifs permettant de contrôler les acteurs privés du marché de l’imagerie satellitaire" afin "d’imposer des contraintes" de commercialisation "pour des raisons de menace de la sécurité nationale, de respect d’obligations internationales, de défense nationale, de politique extérieure, etc". Sans oublier de prendre en compte le droit au respect de la vie privée ou le droit à la protection des données à caractère personnel (parmi lesquelles les photos). "Mais rien ne semble pour l’instant empêcher une telle activité et le droit international ne risque pas de changer de manière imminente", assure Me Bensoussan.
Aujourd’hui pourtant, le Satellite Sentinel Projet annonce "ne plus collecter d’images satellites" préférant se consacrer à une nouvelle initiative, "continuum naturel du SSP" : The Sentry, qui vise à démanteler les réseaux qui financent et tirent profit des conflits meurtriers en Afrique. Mais l’ONG de George Clooney se dit "ravie de voir que d’autres organisations comme Human Rights Watch ou les Nations unies ont dorénavant aussi recours à l’imagerie spatiale au profit de la défense des droits de l’homme, de la paix, de la prévention contre l’atrocité et de la documentation contre les crimes de guerre".
Comme quoi George Clooney ne sert pas seulement à faire vendre des millions de capsules de café.
GOOGLE TRANSLATE:
For six years, the American actor and star of Nespresso George Clooney invests millions of dollars in a satellite monitoring project in Sudan and the Democratic Republic of Congo.
No, the title of this article is not the synopsis of the next blockbuster for George Clooney.
Two French journalists were released in late June an unofficial biography of the star of Nespresso: "George Clooney, a secret ambition" (Editions of the moment). Between a chapter on marrying Amal Alamuddin and another on the indices of its supposed hidden homosexuality, the authors suggest "an incredible mission that seems straight out of a spy movie": that of George Clooney "funding a satellite to monitor the actions of Sudanese President Omar al-Bashir. " We wanted to learn more about this amazing story.
It all began in December 2010. Already a member of the Council on Foreign Relations, a think tank on US foreign policy, and voice of the United Nations on the situation in Darfur, George Clooney founded the NGO Satellite Sentinel Project (SSP) with his friend John Prendergast, defender of human rights at the head of Enough Project. Their objective ? Gather pictures, analysis and advocacy to end genocide and crimes against humanity.
George Clooney has never hidden his rather special activity. "Most of the money I earn through the Nespresso advertisements, I spend it to place a satellite above the border between Sudan and South Sudan to keep an eye on Bashir. Then he made . a statement to say I spy and whether I would like to have a camera following me wherever I go I said, 'well, welcome to my life Mr. war criminal.' I want war criminals have the same notoriety as me. I think it is deserved, "boasted it the Guardian in July 2013.
George Clooney proud of his new toy as paraderait after buying our new iPhone? Today, the SSP communications director wishes to re-explain things. Greg Hittelman says Mashable FR: "Just to clarify, the Satellite Sentinel Project never owned a satellite, but through our partnership with DigitalGlobe, we paid to use existing satellites and shoot images of an area of our choice. "
Because no, the hero of "Ocean's Eleven" was not offered a satellite. The SSP pays to get images from the American DigitalGlobe, "a company that has its own satellite fleet and its analysts, and sells his images both public / private military as" explains Alain Bensoussan specialist lawyer of new technologies to Mashable FR.
Evidence of War Crimes
In the SSP offices, near Harvard Square in Boston, a small team mainly composed of volunteer students compare the images captured by the satellite over a war zone with older images of the same base zoned. They are looking for evidence of change, construction of military roads, installation of camps ... "The Satellite Sentinel Project has provided evidence of major attacks by the Sudanese government on civilians in Darfur and the Nuba Mountains" Greg Hittelman lists. "With our satellite surveillance, it also helped the rangers of the National Park Garamba [Democratic Republic of the Congo] to fight against elephant poaching and ivory trafficking".
And that the findings of the Satellite Sentinel Project to be known to the greatest number, the photos are uploaded to Flickr, and "all reports and satellite imagery analyzes have been published and are freely available" on the Site of the NGO. Some of these documents were used as evidence by the International Criminal Court indictment of Omar al-Bashir for crimes against humanity and war crimes. 72 years old, yet it is still the head of the Sudan since his coup in 1989.
George Clooney but he has the right to spy as any country or any leader? "That is spying if a country. This is espionage if it is the United Nations, perhaps. But what if I'm just a paparazzi with a target of 650 km? Why would it be spying? I'm just a tourist who takes photos and puts them on the Web. I do not see what is wrong, "says the actor at the International Business Times in 2012.
Outer space, a common good of humanity
The IB Times then asked: "George Clooney's efforts, however laudable they may be, are they ethical?" The site wrote that the star and its partners "dictating their own rules without any structure in international law." False. George Clooney as anyone, has the right to make satellite monitoring and publicly distribute images. "Outer space is the common property of mankind and it is in this sense, governed by the principle of freedom of use by all states," said Alain Bensoussan to Mashable FR, citing the Treaty the 1967 space, "on the other hand, observation and information collection are not contrary to the treaty peaceful activities in space." It is the same for the distribution of these images.
However, some national legislation can come framed satellite monitoring. "The United States and France have set up administrative systems to control private actors satellite imaging market" in order to "constrain" marketing "for threat reasons of national security, to comply with international obligations, national defense, foreign policy, etc. ". Not to take into account the right to respect for privacy and the right to protection of personal data (including photos). "But nothing seems for now prevent such activity and international law is not likely to change imminently," says Mr. Bensoussan.
Today, however, the Satellite Sentinel Project announces "no longer collect satellite images" preferring to concentrate on a new initiative, "natural continuum SSP" The Sentry, which aims to dismantle the networks that finance and benefit conflicts killers in Africa. But the George Clooney of NGOs said "pleased to see that other organizations such as Human Rights Watch and the United Nations now also use space imagery in favor of human rights, peace , prevention against the atrocity and documentation against war crimes. "
Like what George Clooney is not only used to sell millions of coffee capsules.
L’incroyable histoire du satellite de surveillance de George Clooney
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George Clooney a investi des millions de dollars dans le Satellite Sentinel Project surveiller Omar el-Béchir au Soudan.
Stephane Cardinale - Corbis/Corbis via Getty Images
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par Louise WESSBECHER
Il y a 3 jours
Depuis six ans, l’acteur américain et star de Nespresso George Clooney investit des millions de dollars dans un projet de surveillance satellite du Soudan et de la République démocratique du Congo.
Non, le titre de cet article n’est pas le synopsis du prochain blockbuster de George Clooney.Deux journalistes françaises ont publié fin juin une biographie non-officielle de la star de Nespresso : "George Clooney, une ambition secrète" (Éditions du moment). Entre un chapitre sur son mariage avec Amal Alamuddin et un autre sur les indices de sa supposée homosexualité cachée, les auteures évoquent "une incroyable mission qui semble tout droit sortie d’un film d’espionnage" : celle de George Clooney "finançant un satellite pour surveiller les faits et gestes du président soudanais Omar el-Béchir". On a eu envie d’en savoir plus sur cette histoire surprenante.
Tout commence en décembre 2010. Déjà membre du Council on Foreign Relations, un think tank sur la politique étrangère américaine, et voix des Nations unies sur la situation au Darfour, George Clooney fonde l’ONG Satellite Sentinel Project (SSP) avec son ami John Prendergast, défenseur des droits de l’homme à la tête d’Enough Project. Leur objectif ? Réunir des images, des analyses et des plaidoyers pour mettre fin aux génocides et aux crimes contre l’humanité.
George Clooney n’a jamais caché son activité un peu spéciale. "La plupart de l’argent que je gagne grâce aux publicités Nespresso, je le dépense pour placer un satellite au-dessus de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud pour garder un œil sur Omar el-Béchir. Alors il a fait une déclaration pour dire que je l’espionne et savoir si moi j’aimerais avoir une caméra me suivant partout où je vais. Je lui ai dit : ‘Hé bien, bienvenue dans ma vie Monsieur le criminel de guerre.’ Je veux que les criminels de guerre aient la même notoriété que moi. Je crois que c’est mérité", fanfaronnait-il au Guardian en juillet 2013.
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Image satellite observant un accroissement de l'artillerie d'un camp proche de la ville de Dilling dans l’État du Kordofan-Sud au Soudan.
Satellite Sentinel Project / DigitalGlobe
George Clooney fier de son nouveau joujou comme on paraderait après avoir acheté notre nouvel iPhone ? Aujourd’hui, le directeur de communication du SSP tient à réexpliquer les choses. Greg Hittelman précise à Mashable FR : "Juste pour clarifier, le Satellite Sentinel Project n’a jamais possédé un satellite, mais via notre partenariat avec DigitalGlobe, nous avons payé pour utiliser des satellites existants et filmer des images sur une zone de notre choix."
Car non, le héros de "Ocean’s Eleven" ne s’est pas offert un satellite. Le SSP paye pour obtenir des images auprès de l’Américain DigitalGlobe, "une entreprise qui dispose de sa propre flotte de satellites et de ses analystes, et qui vend ses images aussi bien au public/militaires qu’aux privés", explique Alain Bensoussan, avocat spécialiste en droit des nouvelles technologies à Mashable FR.
Des preuves de crimes de guerre
Dans les bureaux du SSP, près d’Harvard Square à Boston, une petite équipe essentiellement composée d’étudiants bénévoles compare les images captées par le satellite au-dessus d’une zone de guerre avec une base d’images plus anciennes de la même zone. Ils sont à la recherche de preuves de changements, de construction de routes militaires, d’installation de camps… "Le Satellite Sentinel Project a apporté les preuves d’attaques majeures du gouvernement soudanais sur des civils au Darfour et dans les monts Nouba", énumère Greg Hittelman. "Grâce à notre surveillance satellite, on a aussi aidé les rangers du parc national de la Garamba [en République démocratique du Congo] à lutter contre le braconnage des éléphants et le trafic de l’ivoire".[You must be registered and logged in to see this image.]
Carte et images satellite observant les braconniers d'éléphants dans le parc national de la Garamba en République démocratique du Congo.
Satellite Sentinel Project / Digital Globe
Et pour que les découvertes du Satellite Sentinel Project puissent être connues du plus grand nombre, les photos sont mises en ligne sur Flickr, et "tous les rapports et les analyses d’imagerie satellite ont été rendus publics et sont en libre consultation" sur le site de l’ONG. Certains de ces documents ont ainsi été utilisés comme preuves par la Cour pénale internationale dans l’inculpation d’Omar el-Béchir pour crime contre l’humanité et crimes de guerre. Âgé de 72 ans, il est pourtant toujours à la tête du Soudan depuis son coup d'État en 1989.
Mais George Clooney a-t-il le droit d’espionner comme cela n’importe quel pays ou n’importe quel dirigeant ? "C’est de l’espionnage si c’est un pays. C’est de l’espionnage si ce sont les Nations unies peut-être. Mais qu’en est-il si je suis un simple paparazzi avec un objectif de 650 km ? Pourquoi ce serait de l’espionnage ? Je suis juste un touriste qui prend des photos et les met sur le Web. Je ne vois pas où est le mal", déclare l’acteur au International Business Times en 2012.
L'espace extra-atmosphérique, bien commun de l'humanité
L’IB Times se demandait alors : "Les efforts de George Clooney, aussi louables soient-ils, sont-ils éthiques ?" Le site écrivait que la star et ses partenaires "dictaient leurs propres règles sans aucune structure en droit international". Faux. George Clooney, comme n’importe qui, a le droit de faire de la surveillance satellitaire et d’en distribuer publiquement les images. "L’espace extra-atmosphérique est le bien commun de l’humanité et il est, en ce sens, régi par le principe de la liberté d’utilisation par tous les États", explique Me Alain Bensoussan à Mashable FR, citant le traité de l’espace de 1967, "d’autres part, l’observation et la collection d’information sont des activités pacifiques non contraires au traité de l’espace". Il en va de même pour la distribution de ces images.Cependant, certaines législations nationales peuvent venir encadrer la surveillance satellitaire. "Les États-Unis et la France ont mis en place des systèmes administratifs permettant de contrôler les acteurs privés du marché de l’imagerie satellitaire" afin "d’imposer des contraintes" de commercialisation "pour des raisons de menace de la sécurité nationale, de respect d’obligations internationales, de défense nationale, de politique extérieure, etc". Sans oublier de prendre en compte le droit au respect de la vie privée ou le droit à la protection des données à caractère personnel (parmi lesquelles les photos). "Mais rien ne semble pour l’instant empêcher une telle activité et le droit international ne risque pas de changer de manière imminente", assure Me Bensoussan.
Aujourd’hui pourtant, le Satellite Sentinel Projet annonce "ne plus collecter d’images satellites" préférant se consacrer à une nouvelle initiative, "continuum naturel du SSP" : The Sentry, qui vise à démanteler les réseaux qui financent et tirent profit des conflits meurtriers en Afrique. Mais l’ONG de George Clooney se dit "ravie de voir que d’autres organisations comme Human Rights Watch ou les Nations unies ont dorénavant aussi recours à l’imagerie spatiale au profit de la défense des droits de l’homme, de la paix, de la prévention contre l’atrocité et de la documentation contre les crimes de guerre".
Comme quoi George Clooney ne sert pas seulement à faire vendre des millions de capsules de café.
GOOGLE TRANSLATE:
For six years, the American actor and star of Nespresso George Clooney invests millions of dollars in a satellite monitoring project in Sudan and the Democratic Republic of Congo.
No, the title of this article is not the synopsis of the next blockbuster for George Clooney.
Two French journalists were released in late June an unofficial biography of the star of Nespresso: "George Clooney, a secret ambition" (Editions of the moment). Between a chapter on marrying Amal Alamuddin and another on the indices of its supposed hidden homosexuality, the authors suggest "an incredible mission that seems straight out of a spy movie": that of George Clooney "funding a satellite to monitor the actions of Sudanese President Omar al-Bashir. " We wanted to learn more about this amazing story.
It all began in December 2010. Already a member of the Council on Foreign Relations, a think tank on US foreign policy, and voice of the United Nations on the situation in Darfur, George Clooney founded the NGO Satellite Sentinel Project (SSP) with his friend John Prendergast, defender of human rights at the head of Enough Project. Their objective ? Gather pictures, analysis and advocacy to end genocide and crimes against humanity.
George Clooney has never hidden his rather special activity. "Most of the money I earn through the Nespresso advertisements, I spend it to place a satellite above the border between Sudan and South Sudan to keep an eye on Bashir. Then he made . a statement to say I spy and whether I would like to have a camera following me wherever I go I said, 'well, welcome to my life Mr. war criminal.' I want war criminals have the same notoriety as me. I think it is deserved, "boasted it the Guardian in July 2013.
George Clooney proud of his new toy as paraderait after buying our new iPhone? Today, the SSP communications director wishes to re-explain things. Greg Hittelman says Mashable FR: "Just to clarify, the Satellite Sentinel Project never owned a satellite, but through our partnership with DigitalGlobe, we paid to use existing satellites and shoot images of an area of our choice. "
Because no, the hero of "Ocean's Eleven" was not offered a satellite. The SSP pays to get images from the American DigitalGlobe, "a company that has its own satellite fleet and its analysts, and sells his images both public / private military as" explains Alain Bensoussan specialist lawyer of new technologies to Mashable FR.
Evidence of War Crimes
In the SSP offices, near Harvard Square in Boston, a small team mainly composed of volunteer students compare the images captured by the satellite over a war zone with older images of the same base zoned. They are looking for evidence of change, construction of military roads, installation of camps ... "The Satellite Sentinel Project has provided evidence of major attacks by the Sudanese government on civilians in Darfur and the Nuba Mountains" Greg Hittelman lists. "With our satellite surveillance, it also helped the rangers of the National Park Garamba [Democratic Republic of the Congo] to fight against elephant poaching and ivory trafficking".
And that the findings of the Satellite Sentinel Project to be known to the greatest number, the photos are uploaded to Flickr, and "all reports and satellite imagery analyzes have been published and are freely available" on the Site of the NGO. Some of these documents were used as evidence by the International Criminal Court indictment of Omar al-Bashir for crimes against humanity and war crimes. 72 years old, yet it is still the head of the Sudan since his coup in 1989.
George Clooney but he has the right to spy as any country or any leader? "That is spying if a country. This is espionage if it is the United Nations, perhaps. But what if I'm just a paparazzi with a target of 650 km? Why would it be spying? I'm just a tourist who takes photos and puts them on the Web. I do not see what is wrong, "says the actor at the International Business Times in 2012.
Outer space, a common good of humanity
The IB Times then asked: "George Clooney's efforts, however laudable they may be, are they ethical?" The site wrote that the star and its partners "dictating their own rules without any structure in international law." False. George Clooney as anyone, has the right to make satellite monitoring and publicly distribute images. "Outer space is the common property of mankind and it is in this sense, governed by the principle of freedom of use by all states," said Alain Bensoussan to Mashable FR, citing the Treaty the 1967 space, "on the other hand, observation and information collection are not contrary to the treaty peaceful activities in space." It is the same for the distribution of these images.
However, some national legislation can come framed satellite monitoring. "The United States and France have set up administrative systems to control private actors satellite imaging market" in order to "constrain" marketing "for threat reasons of national security, to comply with international obligations, national defense, foreign policy, etc. ". Not to take into account the right to respect for privacy and the right to protection of personal data (including photos). "But nothing seems for now prevent such activity and international law is not likely to change imminently," says Mr. Bensoussan.
Today, however, the Satellite Sentinel Project announces "no longer collect satellite images" preferring to concentrate on a new initiative, "natural continuum SSP" The Sentry, which aims to dismantle the networks that finance and benefit conflicts killers in Africa. But the George Clooney of NGOs said "pleased to see that other organizations such as Human Rights Watch and the United Nations now also use space imagery in favor of human rights, peace , prevention against the atrocity and documentation against war crimes. "
Like what George Clooney is not only used to sell millions of coffee capsules.
melbert- George Clooney fan forever!
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Re: France.24 article on Satellite Sentinel
So
About The Sentry only
Now?
About The Sentry only
Now?
it's me- George Clooney fan forever!
- Posts : 18398
Join date : 2011-01-03
Re: France.24 article on Satellite Sentinel
Well, if they can't control the monsters out there killing ppl without any right whatsoever to do that, why should they try to stop ppl from taking snaps and live feed photos of Monsters sneaking up on ppl to kill them? Thats a back handed way to handle how monsters get away with war crimes...IMO
NotAvailable- More than a little bit enthusiastic about Clooney
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